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HISTOIRES VIDÉO
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VIDEO WORK
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(...) Marie Dauverné nous a habitués à un foisonnement d’informations qui s’enchaînent, se superposent et se fondent les unes dans les autres par des techniques d’animation dans lesquelles l’artiste excelle. Il y a aussi ce regard critique et impitoyable qu’elle porte sur ce qui l’entoure : l’actualité, la politique, l’histoire, le territoire, l’éducation, la sexualité, la religion, la survie de la planète, l’identité, l’imaginaire, rien n’est épargné. Et puis, il y a l’omniprésence et la proximité de la mort, toujours. Alors, les images devenues siennes, les mots, les sons nous atteignent, au sens physique et affectif du terme. Ils nous touchent, nous rappellent que nous existons ; ils nous affectent.
À la vitesse de défilement, aux titres généreusement narratifs de ses vidéos, s’ajoute une voix féminine – autre caractéristique de l’œuvre de Marie Dauverné. Traitée en accéléré, cette voix veut en dire et en dit beaucoup. Elle porte une langue, transmet et rend accessible une histoire des images telles que perçues par l’artiste. Le projet consiste à pointer ce qui la touche, l’habite, l’obsède comme femme, comme artiste : comment une identité et une mémoire s’élaborent-elles à partir d’images, de sons, d’icônes et de pictogrammes ? Se poser, s’interposer, dire et être sont autant de positions que j’associe à l’œuvre de Marie Dauverné. L’artiste sonde son environnement, dissout les mirages, dénoue les intrigues. Lucidité, dérision, étonnement sont au rendez-vous. Marie Dauverné nous raconte-t-elle vraiment des histoires ? - Nicole Gingras |
Based in Montréal, Marie Dauverné‘s video work is characterized by a dense collage aesthetic that uses a mixture of archival imagery, folk music, and handmade drawings to pose seemingly naive questions on the more taboo aspects of family, relationships, sexuality, and race.
With child-like logic, Dauverné unmasks the adult world as one mixed up, messed up place. A land where unbridled colonialism is both an historical condition and a pernicious constant experienced by Indigenous peoples. A world where racism is both casual and devastating, a place where sex is scary, painful and potentially deadly, where neither « Arabs « nor « homos » are allowed in the house. Yet the young voice continues to try to piece it all together : the alcoholic uncle, perhaps the one who served in Algeria, the grandfather who is fragile at the death of his wife, then too mean to hug and finally dead himself. This jumble of experiences careens along with Dauverné’s deft hand at the tiller, no shore in sight but a ride that is part wonder and part madness. A condition very much like childhood itself. - Lisa Steele |
BIO
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BIO
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D'origine alpine, je vis et travaille à Thiohtià:ka (Montréal) depuis 2003. Mes vidéos sont régulièrement sélectionnées dans des festivals locaux et internationaux (Québec Cinéma, ArtFIFA, Rotterdam International Film Festival, New York MIXNY, Bruxelles Pink Screen Festival, Quito Lugares Sin Fronteras Festival, Fantasia Film Festival, Festival du Film court d’Angoulême). Depuis 2012, mes projets ont été exposés à Montréal, Toronto et Sarajevo. En parallèle de ces activités, j'anime des ateliers d'arts dans ma communauté et j'enseigne les arts visuels au post-secondaire.
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Born and raised in the Alps, I live and work in Tiohtiá:ke (Montreal) since 2003. My video work is regularly screened in local and international festivals (Québec Cinéma, ArtFIFA, Rotterdam International Film Festival, New York MIXNY, Bruxelles Pink Screen Festival, Quito Lugares Sin Fronteras Festival, Fantasia Film Festival, Festival du Film court d’Angoulême). Since 2012, my projects have been exhibited in Montreal, Toronto and Sarajevo. Alongside theses activities, I facilitate video/art workshops in the community and I teach visual arts in post secondary institutions.
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marie dauverné . 2019